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Scoli Acosta

Levitating the Pentagon (poems)

performance

Dans une sorte d'incantation en souvenir de la "Marche vers le Pentagone" de 1967 lors de laquelle un groupe de hippies et de poètes tenta de faire léviter le Pentagone pour exorciser l'Amérique de la guerre du Vietnam, Scoli Acosta récite des poèmes de la Beat Generation en s'accompagnant de l'un de ses tableaux-tambourins.

Scoli Acosta développe une œuvre composite dont l’iconographie repose sur la transformation d’objets quotidiens et de matériaux trouvés qu’il recombine en permanence. Attentif aux processus de recyclage, son travail suit une sorte de « cycle biologique » où chaque œuvre en engendre une autre, et ainsi de suite, passant sans hiérarchie d’un médium à un autre : peinture, dessin, vidéo, photographie, sculpture, performance, poésie, etc. Imprégné par les problématiques écologiques, par l’histoire du territoire américain, ses utopies et ses contradictions, Scoli Acosta développe une démarche engagée et poétique.

 

Scoli Acosta présente à la Ferme du Buisson une installation constituée de trois pièces : un ensemble de dix monochromes pentagonaux qui sont autant de tambourins assignés au silence, une sculpture pentagonale qui réunit des paires de chaussures dans une danse arrêtée, et une vidéo qui documente une performance où il est question de la Marche vers le Pentagone menée par Allen Ginsberg en 1967 (une manifestation organisée contre la guerre du Vietnam lors de laquelle un groupe de hippies tenta de faire léviter le Pentagone pour l’exorciser).

 

À l’occasion de « La ronde », Scoli Acosta récitera des poèmes de la Beat Generation, se servant d’un de ses dix monochromes comme d’un tambourin.