1995, au large de l’atoll de Mururoa. Une série d’essais nucléaires français entraine la mutation d’une poule d’eau muvienne du royaume des mers, Seatopia. Vingt-quatre ans plus tard. Le roi de Seatopia, ne supportant toujours pas la pollution des mers et l’existence du sixième continent le «Plastic Vortex », décide de se venger en tentant à nouveau de détruire la terre. Il envoie donc la monstrueuse créature attaquer un paquebot de sumos sillonnant le Pacifique Sud. Le seul rescapé, fan de kaijū eiga, est transporté à Ouvéa, où il est interrogé par des agents de la DGSE. Il murmure le nom de «Puljirac» d’après l’ancienne légende asiatique.
La créature ne tarde pas à refaire parler d’elle, bien loin de son lieu d’origine, en engloutissant plusieurs ferrys au large de Rouen. Les militaires, sous les ordres du colonel Moutarde, découvrent que le monstre remonte la Seine et se dirige vers Paris. La capitale française est rapidement placée en état de siège. De violents combats opposent «Poulezilla» le monstre gallinacéen à l’armé; le quartier de La Défense est totalement anéanti.
Mais Poulezilla, en bonne mère poule, s’apprête à pondre. Elle se réfugie dans les catacombes pour y faire son nid. Une journaliste intrépide, Audrey Poulevar, découvre le repaire juste au moment où les œufs éclosent, donnant naissance à une armée de mini-poulezillas piaillants et affamés. Elle en informe le colonel Moutarde qui bombarde le nid. En découvrant sa progéniture anéantie, le monstre rentre dans une colère à vous filer la chair de poule.
Après une course-poursuite, au cours de laquelle Poulezilla ravage la moitié des Champs-Elysées et le Champs de Mars, l’armée parvient à prendre au piège le gigantesque monstre, qui s’empêtre dans les lianes des murs végétalisés du musée du Quai Branly. Les avions Rafales bombardent la créature qui s’écroule dans une longue et tragique agonie. C’est ainsi que Poulezilla rend son dernier caquettement et s’éteint. Encore que, un œuf demeure survivant du chaos dans le réseau non-officiel des catacombes ; l’ossuaire sous le cimetière du Montparnasse…