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Katlehong Cabaret

Via Katlehong Dance

Place au Katlehong Cabaret ! Un véritable show où les danseurs virtuoses racontent l'Afrique du sud par l'histoire des townships et la vie quotidienne dans ces quartiers.

"Nous voulions nous présenter le plus honnêtement sur scène en abordant tout ce qui nous constitue profondément en tant que Noirs d'Afrique du Sud, que ce soit sur le plan politique, social, religieux, culturel ou traditionnel."

 

Ils passent tour à tour de la danse au jeu, du pantsula au gumboot. Du chant traditionnel à Michael Jackson, l'éventail est large mais l'émotion toujours présente. Les voix, qu'elles soit projetées ou murmurées, déclarent avec la même puissance la vie telle qu'elle est.

 

direction artistique Siphiwe Nkosi
conception Hlengiwe Lushaba
chorégraphie Vusi Mdoyi

chant Nolwazi Ngidi
narrateur Xolani Qwabe
danseurs (sous réserve) Lemi Fudumele, Mandlenkosi Fanie, Vuyani Feni, Vusi Mdoyi, Buru Mohlabane, Thato Qofela, Mpho Malotana

 

production Damien Valette Prod
coproduction Via Katlehong Dance / Théâtre National de Chaillot / Scène nationale d’Orléans / Peak Performances @ Montclair State (New Jersey, USA)

Lexique Sud-Africain

En Afrique du Sud, le township désigne les zones urbaines pauvres, construits en périphérie des villes pendant l'apartheid où les travailleurs noirs étaient déplacés de force.
Le Gumboots est une danse populaire pratiquée par les mineurs noirs d'Afrique du sud pendant l'Apartheid. Les danseurs en bottes de caoutchouc frappent des mains et créent une chorégraphie sur un rythme de percussion et de chants. Mode de communication non-verbale et contestataire, elle est maintenant considérée comme une danse traditionnelle et populaire en Afrique. Durant les années 60-70 dans les townships où règnent chômage et criminalité, naît la culture Pantsula : comme le hip-hop aux États-Unis et en Europe, c'est un style de vie trouvant son terrain d'expression dans la rue et recouvrant mode, musique, danse et langage.


Isicathamiya : Lorsque les travailleurs zoulous émigrèrent vers les villes au début du XXe siècle, ils étaient logés dans des hôtels où ils n'étaient pas autorisés à faire de bruit, étant alors contraints de marcher sur la pointe des pieds... Ces chants masculins harmonieux s'accompagnent de mouvements chorégraphiés sur la pointe des pieds.